La lecture, encore (25/10/2011)

Je retrouve un article de presse de 2001, où un éminent homme de lettres parle de la littérature d'en haut, la noble, et celle d'en bas, pour le commun des lecteurs avides d'aventure, d'évasion, de passion. Je reste perplexe en imaginant cette échelle de valeur, ou comment ranger dans son esprit les nobles et les pouilleux. Dans les années 60 (la préhistoire !!!), un représentant très actif de l'éducation populaire soutenait que les intellectuels pouvaient lire sans dommage des policiers, pour reposer leur esprit fatigué, mais que ces mêmes lectures étaient nocives pour les ouvriers... J'ai pour ma part toujours pensé qu'il y avait sans doute de mauvais livres, mais que les lecteurs étaient toujours de bons lecteurs. Je me trompe ?

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