Le coquetier (18/01/2012)
Le plaisir des oeufs à la coque dégustés dans l'enfance est associé dans mon souvenir à des circonstances particulières : petites maladies, convalescence dans les cas plus sérieux, ou gourmandises d'une petite fête, ou ce qui était pour nous les enfants une petite fête, et n'était que le signe d'une défaite culinaire ce soir là. Car dans ma mémoire (infidèle) on ne mangeait les oeufs à la coque que le soir, accompagnés bien sûr de merveilleuses mouillettes beurrées. C'est un des rares plats (il n'y en a peut-être pas d'autre) qui s'accompagnait d'un cérémonial immuable. Le nombre de mouillettes, la quantité de beurre sur le pain, l'organisation de tout ça, coquetier, oeuf et mouillettes sur l'assiette à fleurs. Des nombreux coquetiers en porcelaine blanche, seuls 3 ou 4 ont résisté à nos mains maladroites et aux vaisselles remuantes.
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Commentaires
là encore aucun souvenir,même si j'aime toujours les oeufs à la coque. Je lis avec plaisir
et ne me souviens pas du tout comme toi
Écrit par : monique lucie | 21/01/2012