Les morts (20/02/2012)

Pense-t-on assez à "la présence des absents" ? Je fais se rejoindre ces quelques mots volés à Catherine Lépront et ceux de Françoise Héritier "il me semble que si je parle des morts, ils ne seront pas tout à fait morts". Voilà de quoi nourrir des jours et des jours de réflexion, voire de méditation. Morts, les miens, les 3/4 de ma famille, ils le sont. Ces disparitions, absences et silences ? Non, car les morts restent présents dans ma mémoire, et ne disparaîtront vraiment qu'avec moi. Mes morts et moi sommes liés, indéfectiblement, mais il m'a fallu longtemps pour comprendre la qualité de ce lien, dont la douceur (et la force) atténue le chagrin de la perte. Savoir apaisant.

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