La philosophie de comptoir (14/06/2012)

Rien n'est jamais sûr, définitivement. On est toujours à la merci de séismes affectifs, d'accidents, de malheurs nouveaux. Il faut donc se réjouir de pouvoir vivre chaque moment épargné par la rudesse de la vie. Apprécier à leur juste valeur les journées où l'on a la chance de vivre ce que l'on a à vivre, même si c'est pénible, fatigant ou ingrat. Le bonheur de vivre se construit sur les incertitudes que l'on consolide comme on peut. Le miracle est qu'on peut, justement, consolider et raffermir nos positions, nos désirs, et réaliser ce à quoi on aspire.

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