Juin si vert (18/06/2012)

Profusion de juin : feuilles, herbes, fleurs. Le vert envahit tout, désespérance du jardinier. Le carré désherbé la veille est à nouveau envahit le lendemain, comme par magie. Il ne faudrait jamais tourné le dos à son jardin... Que de vitalité ! C'est un peu exaspérant, et aussi tellement plaisant. La nature ne nous fait jamais défaut, et prospère, avec nous quand il s'agit de notre bien, souvent contre nous qui ne pouvons lutter contre des forces plus puissantes que nous. Dans un mois, le vert se sera assombri, éteint, quasiment. Même l'herbe aura perdu de son exubérance. Juin ressemble aux miniatures du moyen-âge, où tout l'espace de la feuille ou du parchemin est rempli de formes et de couleurs. Le moindre interstice entre les pierres, dans le macadam, chaque lézarde dans les vieux murs semble être l'asile choisi par une multitude de plantes avides de croïtre. On peut se désoler de ces envahissantes. Ou se réjouir. La main de l'homme, pourtant si puissante, est quelquefois inopérante et ne contrôle pas tout. C'est rassurant pour l'avenir. 

08:18 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer