Petite philosophie de rien... (17/10/2012)

De ce quotidien qui file si vite (les mains vides...) que faut-il retenir ? Le prix du kilo de pommes, la puissance de sa voiture, la naissance du petit dernier, la disparition des ampoules à incandescence... Je ne sais plus depuis quand on n'achète plus de ficelle à la boulangerie, délice des petits déjeuners d'autrefois. On s'habitue à tout. Les presque imperceptibles défaillances de la routine ne marquent pas les mémoires; Est-ce important ? Certainement pas. Dans mon enfance, le prix du pain était réglementé : 24 centimes la baguette. Je ne suis pas capable de faire la conversion en francs nouveaux puis en euros. J'ai retrouvé un petit carnet (noir, bien sûr, les petits carnets sont toujours noirs !) où je notais les dépenses du quotidien, lorsque j'étais étudiante, comme si les écrire en permettait la maîtrise. Il y a longtemps que je ne note plus ces infimes traces des jours qui passent. Cela ne sert à rien, à moins de vouloir être son propre archiviste, son propre mémorialiste, son propre chroniqueur. Tâche trop ardue pour moi. 

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