La mort et les honneurs (24/06/2013)

Maurice Nadeau disait, d'une littérature qu'il n'appréciait pas beaucoup, "c'est de la drouille"... Tout était dit ! Je pense souvent à cette petite phrase lorsque je traîne dans les librairies, effarée, comme il pouvait l'être, par la production imprimée. J'ai beaucoup lu la Quinzaine Littéraire, assurée que les titres proposés étaient de bons titres. Avec la mort de Maurice Nadeau, c'est un petit bout de ma jeunesse qui disparaît, l'époque où je découvrais les Choses de Pérec, dans l'édition des Lettres Nouvelles, je crois. Mourir à 102 ans, tout de même, ça en impose aux petits bras que nous sommes. Indéniablement, la lecture conserve, si le terrain est favorable...

08:05 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer