Vieilles lectures (07/10/2013)

Les "mauvaises lectures" de l'adolescence ont du bon, elles donnent le goût de la lecture. Ayant enfourné des dizaines (des centaines ?) de romans assez nuls (très nuls même), je ne m'en tire pas si mal. Mais rien ne pourrait me faire relire ces fadaises aux couvertures romanesques (certaines dessinées par des crayonneurs de renom). Peu à peu, l'esprit se forge une ligne de raison, abandonnant les scories de l'édition. Pourtant, nul n'est parfait et je n'en suis pas à une contradiction près ! Je relis tous les quatre ou cinq ans une histoire qui m'a passionnée à treize ans. Que c'était beau ! Beau et faux, bien sûr. Comme j'ai un peu honte de ma lointaine admiration juvénile, je ne donnerai ni le nom de l'auteur ni le titre de ce livre. Mais cette relecture périodique a une petite utilité : grâce à elle, je sais d'où je viens, même si je ne sais toujours pas où je vais.

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