L'oubli, la mémoire (18/10/2013)

Si seulement c'était possible d'oublier. Le bruit infernal du monde, morts/guerres/attentats et l'injustice, seule permanence dans un monde en mouvement. Et les fâcheries, plus proches, plus cinglantes encore. Ce serait confortable de pouvoir oublier. Mais c'est bien aussi de ne pas pouvoir oublier. Impuissants, mais conscients. C'est une forme de maîtrise du cours des choses, par des voies détournées, qui ne pèsent pas lourd, certes, mais qui sont. 

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