Ma rue (21/10/2013)

Les Roseaux/la Mésangère/les Troènes/La Pommeraie... Les maisons de ma rue ont des noms de villas de vacances sur la côte normande. La rivière n'est pas la mer, mais on peut rêver, non ? Mièvre poésie d'un habitat  secondaire devenu permanent pour quelques uns. Les habitants sont souvent âgés. La femme du "garde-champêtre" (ce qu'il n'est pas, mais comme il se mêle de tout...) a marché avec une canne pendant quelque temps. Le gros 4/4 de monsieur B. arbore un macaron "GIC" et pourtant il marche sans canne, lui ! Mais les suisses du bout de la rue, qui ont de belles voitures, saluent leurs voisins sans sourire. La rue est calme, souvent déserte, animée (si l'on peut dire) à dates fixes par les groupes de marcheurs qui vont rejoindre le chemin du bord de l'eau, et tous les matins par quelques passants descendus du lotissement pour aller acheter leur pain, dans une louable marche de santé.

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