Habiter (18/11/2013)

Il parait que pour être bien dans un lieu, il faut y avoir des souvenirs. Au bout de combien de temps parvient-on à investir suffisamment un lieu pour que les souvenirs s'inscrivent dans le paysage ? Faut-il y vivre des événements particuliers, ou exceptionnels, ou bien la succession des saisons, le cours lent du quotidien suffisent-ils à former cette couche moelleuse où l'on se rassure et se repose ?

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