Considérations oiseuses (12/04/2014)

La mère papier que je suis se laisse déborder par l'envahissante bureaucratie quotidienne.  Rien d'urgent, donc on verra demain. Il y a tous les jours un demain, et toujours une mauvaise conscience parfaitement inopérante. On peut vivre avec sa mauvaise conscience, puisque demain, sûrement, on rangera tout ça, et effectivement, un beau jour, in extremis, on expédie le document demandé depuis au moins 15 jours, on règle les factures en retard, dans une tentative quasi désespérée de surseoir au désastre. Quel bonheur d'avoir fait place nette ! Pourquoi quelques jours plus tard, la marée des papiers me rattrape-t-elle ? ça ne finit jamais. Ce n'est sans doute pas très grave. Je me laisse glisser dans l'inertie bureaucratique, convaincue que demain...

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