Ah mes aïeux ! (25/01/2013)

L'histoire des familles n'est jamais écrite, parce que personne ne s'en soucie. L'effacement du passé est normal, et sans doute, n'est-ce pas très important. Pourtant j'aimerais pouvoir transmettre ce que je sais de mes aïeux, le peu que je sais. Regardant les vieilles photographies à peine pâlies, je peux mettre un nom sur ces visages, dire qui ils étaient, ce qu'ils faisaient, où ils vivaient. Je suis maintenant la dernière à être capable d'éclairer un peu cette histoire. Mais je ne suis pas tout à fait capable de nommer toute la descendance de mes grand-parents paternels et maternels. On ne peut connaître que ce qui est proche. Je suis devenue moi aussi une personne du passé, que mes arrière-petits neveux situent mal dans l'histoire familiale. Ne situent même pas du tout. Je pense à ce principe qui dit que la plupart des gens ne peuvent pas donner le nom de jeune fille de leurs grand-mères.  La vraie vie se passe dans le présent. Et pourtant... Je ne peux renier ce que je sais du passé, qui me donne mon assise pour le "ici et maintenant'. 

07:36 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer