Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/01/2013

Ah mes aïeux !

L'histoire des familles n'est jamais écrite, parce que personne ne s'en soucie. L'effacement du passé est normal, et sans doute, n'est-ce pas très important. Pourtant j'aimerais pouvoir transmettre ce que je sais de mes aïeux, le peu que je sais. Regardant les vieilles photographies à peine pâlies, je peux mettre un nom sur ces visages, dire qui ils étaient, ce qu'ils faisaient, où ils vivaient. Je suis maintenant la dernière à être capable d'éclairer un peu cette histoire. Mais je ne suis pas tout à fait capable de nommer toute la descendance de mes grand-parents paternels et maternels. On ne peut connaître que ce qui est proche. Je suis devenue moi aussi une personne du passé, que mes arrière-petits neveux situent mal dans l'histoire familiale. Ne situent même pas du tout. Je pense à ce principe qui dit que la plupart des gens ne peuvent pas donner le nom de jeune fille de leurs grand-mères.  La vraie vie se passe dans le présent. Et pourtant... Je ne peux renier ce que je sais du passé, qui me donne mon assise pour le "ici et maintenant'. 

Les commentaires sont fermés.