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25/02/2013

La vie, l'écriture

Trouver le ton juste. L'ordonnancement des mots. Le déroulé de la phrase. Tout à apprendre, sans cesse. Rien ne coule de source. Aller chercher loin, très loin dans les tréfonds d'un cerveau anémié, la forme idéale. Croire que, malgré les déceptions innombrables les 10, 20 ou 30 lignes quotidiennes finiront par faire sens. Ne pas y croire tout à fait, mais tout de même un peu. Assez pour poursuivre. Les sédiments de la vie s'accumulent à notre insu. Ce matelas moelleux absorbe nos chutes, encoconne nos peurs. Avoir si souvent rencontré la maladie et la mort les rend quasi familières, même si pas moins terrifiantes. Il y a des pensées qui ne nous quittent jamais, que l'on voudrait repousser de toutes nos forces, mais ressurgissantes comme les maladies chroniques, la dengue ou le paludisme. Jouer des coudes dans cet entrelacs de nos peurs, pour dégager l'espace nécessaire à la respiration. Juste cela : pouvoir respirer et se refaire, à chaque instant. Finalement, la vie n'est qu'une histoire de reconstruction, en permanence. Reconstruction et transformation. Comme ces modestes lignes quasi quotidiennes.

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