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30/11/2014

Aujourd'hui, autrefois

Les illuminations brillent... les sapins étincelles... dans le ciel des rues des traîneaux en néons clignotent. Bref, nous voilà rendus aux fêtes. Tout cela me semble très artificiel, grandement inutile, et pour le dire vulgairement, une pompe à fric. La féerie des fêtes n'a rien de féerique. C'est juste... comment dire ? une illusion de bonheur. On manque d'argent pour nourrir les plus pauvres, la banque alimentaire collecte les boîtes de conserves, mais tous les maires de France croiraient manquer à leur devoir s'ils ne garnissaient pas les arbres des avenues de guirlandes rouges ou bleues. Ainsi va le monde. Là-bas on tue au nom d'une religion, ici on passe des contrats avec EDF au nom d'une religion oubliée, celle de la ferveur de mes Noëls d'enfant, la prière devant la crèche, et l'odeur des bougies grésillant sur le sapin, malgré les risques d'incendies. La croyance s'est éteinte. Je ne crois pas que ces orgies lumineuses aient le moindre lien avec la divine naissance, malgré les hauts parleurs des rues ressassant les vieux chants, où se mêlent Jésus (le petit...), le père Noël et la douce nuit laquelle d'ailleurs n'est pas douce le 24 décembre. Quand tout cela s'arrêtera-t-il ? Dans mon autrefois personnel, le réveillon de Noël était empreint de frugalité : vin chaud parfumé à l'écorce d'orange, petit salé tiède et brioche de St Genix. Tout était, réellement, douceur, sans lumières dans les rues ni flonflons. Je l'avoue, je suis un peu nostalgique de ce temps, de cette frugalité. Mais ce qui est perdu l'est définitivement. Un autre monde vit, pas pire, pas mieux. Ce n'est plus vraiment le mien, mais quelle importance ? 

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