14/04/2015
Silence
Nos histoires sont à trous. Pas des petits trous de rien, non, des étendues inconnues. Les parents parlaient peu, et nous, nous n'interrogions pas. Ce fonctionnement était tacitement accepté et chacun enfermé dans son statut : parents au travail (toujours tant à faire !), aînés occupés à leurs amours et études diverses, petits à l'école et dans leurs jeux. Peu de paroles, peu de soins. Le silence est toujours là. Je dis que nos histoires sont à trous parce que je ne peux pas dire autrement ce silence.
23:00 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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