16/06/2015
À faire
Certaines journées sont consumées par les choses à faire. Il n'en subsiste pas la moindre trace. Ni débris, ni cendres. Rien. Mais il a bien fallu. C'est un mal auquel on ne peut se soustraire. D'où la fuite des jours, dans la monotonie des obligations. Par quel retournement intérieur pourrait-on retrouver la singularité de chaque instant, et s'en nourrir ? Le pied sur la pédale de frein (tu es pressé, ralentis), l'esprit en alerte, les yeux grands ouverts sur le monde. (Amen !).
11:35 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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