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24/08/2015

Un dimanche

Des silhouettes furtives, cassées par l'âge, passent d'un bâtiment à un autre. Beaucoup de bâtiments, à la destination imprécise. "Mais, voyez - me dit la soeur tourière (si telle est sa fonction, je ne sais pas, elle est à l'accueil) - là, devant vous, voyez, c'est ça, c'est la maison mère. Là, plus loin, voyez, c'est l'école...". Je crains d'avoir déclenché, par ma curiosité, une logorrhée infernale, et c'est un peu le cas, pensez-donc, un auditoire ! Les cloches de la chapelle des soeurs de la Providence sonnent tous les 1/4 d'heures, un son fracassant, pas très harmonieux (mais je ne suis pas une spécialiste des cloches !). La tourière poursuit ses explications. Je comprends peu à peu que la moyenne d'âge élevée, amène la communauté à embaucher des laïcs pour l'internat, la cuisine, les jardins. Dans l'église de grandes peintures pas vilaines du tout retracent la vie de Jésus. Nous sommes en plein dans la fin du 19° siècle, d'un style indéfinissable, néo quelque chose, assez froid. Heureusement, il fait beau, après la pluie du matin. Je calcule vaguement que la surface des toits à entretenir doit représenter une belle charge pour cette communauté un peu hors du temps. Mais la foi peut tout, n'est-ce pas ?

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