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14/07/2011

Éloge de la vieillesse

Éloge de la vieillesse, de Hermann Hesse, Poche Biblio

Ce livre, bref dans sa forme, donne envie d'avoir une fin "harmonieuse".

"Tant que la mémoire veille, rien de ce qui se passe et de ce qui s'est passé ne se perd" (p.52), la mémoire comme une richesse, qui donne son sens à la vieillesse, ou plus exactement, lui donne sa dimension apaisante. "notre vie serait pitoyable... sans les trésors dont nous sommes détenteurs". Mais l'auteur est lucide et ne manque pas de souligner les effets pervers de la mémoire. "Le sentiment de tristesse qui naît de l'attachement à ce qui est perdu n'est pas bon et ne correspond pas au véritable sens de la vie". (p.75)

Les misères du corps ne sont pas passées sous silence, ni même édulcorées. C'est la force de ce livre de donner à voir la vieillesse comme une expérience inouïe, que la jeunesse ne peut même pas soupçonner. Et, dit-il, quand deux personnes âgées se rencontrent, elles ne devraient pas seulement se raconter leurs misères physiques, "mais aussi les expériences qui les ont ravies et réconfortées".

Tout est dit...

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