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19/10/2011

La coopé

Mélina. À droite en entrant, la cuisine. En face, l'escalier des chambres. À gauche, l'épicerie : d'abord, tout de suite à main droite, une grande huche dans laquelle sont entassés les paquets de pâtes Croix de Savoie. Au dessus, sur une planche, la laine à tricoter. Après, toujours à main droite en suivant le mur, pêle-mêle, la mercerie, le chocolat, le sucre, les lampes de poche. Aussi les stylos à bille, les plumes, le papier à lettres. Au fond, des boîtes, mystérieuses. À côté de la fenêtre le vin, l'huile à la pompe, les conserves. Vers la seconde fenêtre, à main gauche cette fois-ci, la droguerie, balais, cirages, lessives, serpillières, lacets de coton et de cuir. Sur la banque, pendant longtemps dans une boîte les carnets au nom des coopérateurs. Il y a tout un système de timbres et de ristournes. J'achetai à la coopé des bouchées au chocolat de la marque Cémoi, toutes rondes et bombées, fourrées au fondant blanc. Et des biscuits BN pour le goûter, dont mon père disait qu'ils lui rappelaient les biscuits militaires.

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