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10/12/2011

L'escale

Dans une rue voisine du magasin, dans cette ville où j'ai habité pendant 2 ans, autrefois, il y avait une boîte de nuit. Pendant la journée, c'était une façade morte, portes fermées, lumières éteintes. Mais le soir, les néons de l'enseigne lumineuse clignotaient dans la semi-obscurité qui régnait alors dans les rues. La lueur, alternativement rouge/bleue/verte illuminait le plafond de notre chambre. Je ne connaissais de l'Escale que ces lumières, assez puissantes pour éclairer une chambre d'enfant, à 100 mètres de distance. L'Escale, forcément, n'avait pas très bonne réputation. Mais je trouvais magnifiques ces lumières de la nuit, qui me tenaient compagnie avant de m'endormir. Des décennies plus tard, je me souviens encore de l'Escale, de son enseigne, de sa réputation, de sa porte d'entrée poussiéreuse et toujours close aux heures où je passais dans la rue, pour aller chez le dendiste, un peu plus loin. Mais j'ai oublié le nom du dentiste, responsable de beaucoup de mes souffrances d'enfant. 

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