08/05/2012
Faire
J'aime la notion de "faire". Partir d'un matériau anodin et le transformer. Bricolages permanents, portés par le désir de réaliser un objet qui n'existait pas encore. En filigrane, derrière l'activité de mes 10 doigts, il y a l'envie de changer (un peu) l'état du monde, de lui insuffler ce qui me semble être de l'harmonie, peut-être de la beauté, si j'ai la chance avec moi. Car cette petite activité ne fonctionne pas toujours comme je voudrais. Ça ne marche pas à chaque fois, car mes apprentissages ont été maladroits, hasardeux. Ce que je fais, ou tente de faire, est sans grande envergure créative. Pourtant, ma tête et mes mains y trouvent leur compte : d'où vient que, en faisant, on se trouve dans un état de quasi-plénitude ? Les gros soucis ou les petits ennuis sont repoussés vers des frontières lointaines. Mais, agissant sur une feuille de papier, un morceau de bois ou un métrage de tissu, c'est en moi que je travaille. C'est à la fois ingrat -les résultats sont souvent décevants- et magique. Pendant quelques heures, le monde est à ma main...
11:15 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer
Commentaires
tu disais deja ça il y a des années...C'est bien que la création manuelle te permette de repousser les ennuis.Ce n'est pas à la portée de tout le monde.
Écrit par : michele | 10/05/2012
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