Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/06/2012

Cri du coeur

Le train n'allait plus très vite, traversant des banlieues avant d'entrer dans la grande gare. De chaque côté des voies, des tags et des graffitti illisibles couvraient tous les murs disponibles. Brusquement, un mot, un seul, est apparu, en lettres immenses, très lisibles, sur un petit bâtiment, à usage indéterminé pour le profane, perdu au milieu des voies. "POUFIASSE". Cet écrit anonyme, à qui destiné ? ou plutôt, contre qui ? Insulte ou constat, l'auteur n'a pas développé davantage son essai littéraire. Le mot à lui seul suffisait. Poésie minimaliste solitaire au milieu des voies ferrées ? Surtout une haine solide à l'égard de la gent féminine, dans sa totalité, même si le mot était au singulier..

Les commentaires sont fermés.