Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2012

Ranger, déranger

Je prends. Je pose. Je déplace. Je dérange. Je range. Je perds. Je retrouve. J'oublie ce que j'ai perdu. L'enfant sur la photo sourit aux anges. Les anges ont perdu leurs ailes, mais ne s'en soucient pas. Ils ne s'occupent pas non plus de mon remuage domestique permanent. Chaque geste pèse son poids de bois sec. Ou même de bois mouillé certains jours, et ce n'est pas peu dire. Chaque jour reprendre ce que l'agitation de la veille a laissé en plan. Les nécessités de la vie aussi imposent de faire, défaire, sans fin. Le désordre fleurit sous mes gestes, mes efforts d'ordonnancement sont vains. Pourtant les choses se font et la vie continue, reposant sur ce fragile agglomérat de gestes et d'objets, parfois utiles, souvent inutiles. D'où vient cette obstination qui nous pousse à ces tris perpétuels ?

Les commentaires sont fermés.