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28/08/2012

Humeur

Il y a des personnes dont l'humeur pourrait se mesurer (s'évaluer) à leur capacité (ou leur envie) de cuisiner. J'en fais partie. Qui sont aussi capables d'apaiser les petits conflits du quotidien en préparant pour les énervés de quoi alléger leur énervement. Ces façons de faire, en fait, ne résolvent rien, et même tout le monde s'impatiente à devoir se rassembler autour de la table commune, parce que se préoccuper de nourriture n'est pas leur souci du moment. Mais qu'ont donc les mères, surtout les vieilles mères, à tout mélanger, le bien-être de l'estomac et les histoires indéchiffrables des familles ? Mais préparer un bon repas quand tout semble aller mal leur permet de se retrancher dans des occupations familières, réconfortantes, et dont le bien-fondé, pour elles, ne se discute pas. La cuisine les protège, envers et contre tout. Naïves et confiantes, les vieilles mères, jusqu'à l'absurde.

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