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18/10/2012

Classiques Larousse

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Les Classiques Larousse et leurs vieux cousins Hatier ou Hachette m'ont souvent sauvé la mise, à défaut de me donner le goût de la lecture. On les trouvait facilement d'occasion, en ces temps lointains où les programmes scolaires changeaient peu, et où les bourses aux livres étaient un des grands moments de la rentrée scolaire, et ce dès la 6ème. Ils se transmettaient aussi en famille, entre frères et sœurs, entre cousins, ou entre amis. Ils étaient notre mini capital culturel commun. Le vocabulaire expliqué dans les notes en bas de page, l'examen du texte, la chronologie de l'époque, les résumés, tout était fait pour donner à l'élève paresseux les éléments de réponses aux devoirs. Pas de scolarité secondaire sans les Classiques Larousse et leurs couvertures parme. À vrai dire, ils rendaient la lecture des œuvres elles-mêmes un peu accessoire. Mais j'ai acquis avec eux un vernis culturel et quelques connaissances, en compléments des inusables Lagarde et Michard, dont j'aimais beaucoup les extraits de textes, qui convenaient parfaitement à mes maigres besoins d'érudition... Un vernis, vous dis-je ! Toute la grande littérature était (est ?) présente au catalogue. Les auteurs grecs et les auteurs latins, Ronsard et ceux des siècles suivants. À défaut de connaître les textes, on connaissait au moins les noms. Les Classiques Larousse ne sont ni les Budé ni les Garnier à couverture jaune, pas moins austères mais moins chers et plus maniables, une vulgarisation littéraire de haute tenue, pas l'érudition, et une typographie à vous user les yeux dès votre plus jeune âge... Irremplaçables Classiques Larousse. 

07:39 Publié dans Avant | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer

Commentaires

Un jour -ou plutôt unr nuit, dans un intervallle d'insomnie, à défaut de mouton, me trottait dans la tête "et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin".
Diable de quel auteur ? A coup sûr, ni Ronsard, ni du Bellay, un peu plus tard ..., ouf, Internet, Malherbe vint, et se recollèrent les morceaux du Lagarde et Michard.
Comme quoi, on est bien peu de chose, et mon amie la rose me l'a dit ce matin ...
Bonjour, Mahé !

Écrit par : Martine | 25/10/2012

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