31/01/2013
Ce qu'on dit...
D'un enfant gros mangeur, on dit qu'il a les jambes creuses. D'un citoyen intéressé, on dit qu'il vote avec ses poches. De celui qui a le nez morveux, on dit "qu'il se mouche". Et tutti quanti. Nous baignons dans les formules, les mots tout prêts. Encadrés dans des modes de pensée. Enfermés, plutôt. Pas d'échappatoires, semble-t-il. Mais faire craquer les armures, pas impossible, certainement pas impossible.
08:47 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer
Commentaires
et les dents creuses alors ?
les formules sont intéressantes pour ce qu'elles sont: des témoins de leur temps.
Quand on les reconnaît comme telles, on peut les dépasser en conscience.
c'est du folklore!
plus dangereux est ce formatage lancinant, sournois, innommable.
tant qu'il avance masqué, il est incontrôlé.
Écrit par : Yolaine | 03/02/2013
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