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14/12/2014

Dimanche

Dimanche matin froid. Quelle obscurité ! La nuit n'en finit pas. Le confort du lit permet d'attendre la clarté du jour. Hésitations avant de commencer les menues tâches obligatoires ou secondaires dont le déroulement s'organise dans la tête avant même d'avoir levé le petit doigt. Suffit-il de penser aux choses à faire pour qu'elles perdent leur côté pesant ? Ou au contraire y penser les rend-elles plus effrayantes ? Solution temporaire de repli : prendre un livre et oublier tout ce qui frappe si violemment à la porte. Pensées obscures, craintes inavouées, peurs même de ce qui va arriver, un jour, mais quand ? Ne pas le savoir rend tout difficile.

Commentaires

"suffit-il de penser aux choses à faire pour qu'elles perdent leur côté pesant" dis-tu.
Ce décalage entre penser-faire et faire, qui ne le ressent pas?
le poids ne viendrait-il pas du temps différé? car plus on distend la projection de sa réalisation,
plus c'est lourd.Parfois même la contrainte devient telle qu'on pourrait renoncer, acceptant le dictat de l'impuissance, se résigner. Ma solution, c'est vite s'acquitter, là, tout de suite, que ça débarrasse l'esprit, allez! pataplan boum, hop!.
Alors arrive un autre problème : l'épaisseur des choses m'impatiente : la matière est rebelle à la pensée qui la façonne et l'in-forme en traversant son opacité.
(Mais c'est peut-être un mien défaut épistémologique de voir la pensée comme lumière et la matière comme une obscurité compacte .)

Écrit par : Ycar | 27/12/2014

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