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09/10/2015

Lu dans la presse

"Les liseuses numériques pourraient devenir un des produits technologiques ayant eu la durée de vie la plus courte". En Angleterre, les ventes de liseuses sont en chute libre, alors que celles des livres imprimés ont progressé de 4,6% au cours du premier semestre 2015. (Libération, 8 octobre 2015). Que faut-il en conclure ? Sans doute rien pour le moment, sinon que la sécheresse et la neutralité de l'affichage de la liseuse découragent le lecteur ordinaire, qui reste séduit par les qualités de l'objet livre. Un objet dont vous restez propriétaire après l'avoir acheté, que vous pouvez donc donner, prêter, vendre; un objet auquel son poids, la qualité du papier, la mise en page, la couleur, transmettent au lecteur une infinie diversité de sensations... Le livre imprimé reste un objet sensuel, que l'on a plaisir à manipuler, à utiliser, à n'en pas douter. 

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