20/02/2016
Fantômes
Ils sont là, derrière la porte. Je devine leur masse cotonneuse. Ils poussent, poussent, mais n'entrent pas. J'entends des murmures dans l'air comme raréfié par leur seule présence. Pas d'odeurs. Pas de voix identifiables. Pourtant, ils sont là, satanés fantômes du passé, rongeurs obstinés des mémoires. Les fantômes n'existent pas, c'est bien connu. Pourquoi, alors, entend-on ces voix lointaines et pourtant si proches, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
09:10 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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