04/02/2013
Bulle
Nous vivons dans un secret permanent, persuadés que ce que nous traînons en nous ne peut se dire. Nous avons des désirs, des pensées, des souvenirs, des amours et des haines, très cachés. C'est notre socle. En surface, quelques crépitements pourraient nous trahir, pourraient seulement, car inaudibles pour les autres. Rares sont les oreilles capables de comprendre ces messages cryptés. Au fil des années, la membrane de notre bulle s'épaissit, jusqu'à l'opacité. Et notre être profond disparaît dans l'ombre. La faute à qui ?
08:04 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (1) | 
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Commentaires
un jour, à propos d'un collage, Imre Pan m'a dit :" c'est le secret qui tient les murs"
et, dans les années 80, Denys Riout faisait des campagnes d'affichage poétique
dans le rues de certaines villes de Banlieue.
J'ai eu longtemps sous les yeux une de ses affiches sérigraphiées, que j'avais épinglée dans l'atelier de gravure des beaux arts de Douai.
Elle disait:"mon obligation est d'être transparent"(paroles d'un écrivain célèbre, sud Américain, dont j'ai oublié le nom,...G. Garcia-Marquez?...?)
quel rapport?
rapprocher secret et transparence.
l'indicible et le tout-dire.
il est possible que" la membrane de notre bulle "s'épaississe jusqu'à l'opacité, mais, Je ne peux pas croire un instant que ce soit une fatalité.
Écrit par : Yolaine Carlier | 10/02/2013
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