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10/10/2014

Choisir

Découverte mineure mais importante tout de même. Arrive le moment où, malgré ses désirs, le rythme ralentit, la fatigue s'installe. On ne peut plus en faire autant qu'avant, même si cet avant est difficile à définir. Autant, c'est-à-dire assurer par tous les bouts les tâches quotidiennes. De l'entretien de la maison à celui de la personne, du travail aux loisirs, ménage, cuisine, rangements, gymnastique du corps et de l'esprit, jardin, courses, rendez-vous divers, par où commencer ? D'autant que ça ne finit jamais. Alors, une évidence toute simple : ne faire que l'indispensable, ce qui ne coûte guère, et quelques petites choses en plus, sans autres motivations que le plaisir de faire. Pas d'objectif de résultat, pas de regrets. Le peu qui est fait est bien fait, c'est tout. Un brin d'obstination, sans renoncer tout à fait, et un peu de mansuétude pour soi-même. S'accorder le droit de faire moins, car au nom de quoi faudrait-il toujours faire plus ? L'apprentissage de la vie ne s'achève jamais.

08/10/2014

Bescherelle

Toujours les livres : racheté d'occasion le T.2 du Bescherelle. Comment écrire sans Bescherelle sous la main ? Je passe une heure à butiner le chapitre des homonymes. Un bain de fraîcheur pour la mémoire. "Vingt litres de super/l'ovaire supère du lis". "L'abbé de la paroisse/l'abée du moulin." Ou encore la différence entre pélagien (ce qui dérive) et pélasgien (qui concerne les Pélasges, un peuple de l'Antiquité préhéllénique, ce que vous savez sûrement, mais moi pas). Bref, envisager le Bescherelle comme dérivatif dans les moments d'ennui, de vague à l'âme, est tout à fait envisageable, et même souhaitable. Et encore, pour la route : "Le brai est un dérivé du pétrole/les Romains ne portaient pas de braies". "Le genet est un cheval de petite taille/le genêt sert à faire des balais". Et en guise de poésie : "la mère du maire est en mer". Bonne lecture !

06/10/2014

Pensées

Cultiver des pensées douces, pour ne pas s'aigrir le caractère. Mais pour les cultiver, encore faudrait-il en avoir, ou des prêtes à germer, peut-être.

04/10/2014

Autrefois

Au temps lointain où l'école reprenait en octobre, nous portions des blouses, c'était obligatoire. Le lycée était flambant neuf, chaque niveau de classe disposait d'un foyer décoré de grandes fresques illustrant des scènes de l'Antiquité. Je n'aime pas l'Antiquité, mais ma première éducation artistique s'est faite là, dans cette contemplation empreinte d'ennui scolaire. Nous avions deux modèles de blouses : l'une, classique, boutonnée jusqu'au cou, manches longues et deux grandes poches. L'autre modèle, plus léger (pour les beaux jours ?) était une sorte de chasuble avec deux poches à la hauteur du ventre. Nous ricanions en portant cette chasuble parce qu'elle nous donnait un petit air de femmes enceintes, assez comique dans un lycée de filles où l'on ne badinait pas avec la morale et la décence.

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