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30/11/2014

Aujourd'hui, autrefois

Les illuminations brillent... les sapins étincelles... dans le ciel des rues des traîneaux en néons clignotent. Bref, nous voilà rendus aux fêtes. Tout cela me semble très artificiel, grandement inutile, et pour le dire vulgairement, une pompe à fric. La féerie des fêtes n'a rien de féerique. C'est juste... comment dire ? une illusion de bonheur. On manque d'argent pour nourrir les plus pauvres, la banque alimentaire collecte les boîtes de conserves, mais tous les maires de France croiraient manquer à leur devoir s'ils ne garnissaient pas les arbres des avenues de guirlandes rouges ou bleues. Ainsi va le monde. Là-bas on tue au nom d'une religion, ici on passe des contrats avec EDF au nom d'une religion oubliée, celle de la ferveur de mes Noëls d'enfant, la prière devant la crèche, et l'odeur des bougies grésillant sur le sapin, malgré les risques d'incendies. La croyance s'est éteinte. Je ne crois pas que ces orgies lumineuses aient le moindre lien avec la divine naissance, malgré les hauts parleurs des rues ressassant les vieux chants, où se mêlent Jésus (le petit...), le père Noël et la douce nuit laquelle d'ailleurs n'est pas douce le 24 décembre. Quand tout cela s'arrêtera-t-il ? Dans mon autrefois personnel, le réveillon de Noël était empreint de frugalité : vin chaud parfumé à l'écorce d'orange, petit salé tiède et brioche de St Genix. Tout était, réellement, douceur, sans lumières dans les rues ni flonflons. Je l'avoue, je suis un peu nostalgique de ce temps, de cette frugalité. Mais ce qui est perdu l'est définitivement. Un autre monde vit, pas pire, pas mieux. Ce n'est plus vraiment le mien, mais quelle importance ? 

28/11/2014

Citation

"Le silence aide car il arrête le mouvement et donc l'éclaire. Il permet de créer une pause dans le discours, son propre mandala, de trouver son centre de gravité, de frayer une voix vers ce "si rare monde de jubilation" dont parle Michaux.

Marc de Smedt, Éloge du silence, Albin Michel, p. 123

27/11/2014

Ce qui a été

Ce qui a été ne peut plus être. Pourtant, cela palpite au fond de nous, sans vraie satisfaction. Avec le recul des années, ce qui a été ne fait pas forcément plaisir. C'est même le contraire : un peu de honte, des regrets, non pas de ce qu'on a perdu, mais de ne pas avoir fait mieux. On sait bien que l'on a fait de que l'on pouvait, mais ça ne console pas. Nous sommes des poules caquetantes, obstinées à gratter l'herbe de l'enclos. Les poules caquetantes ont oublié ce qu'elles ont été. On devrait en faire autant.

26/11/2014

À voir, avant d'acheter !

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