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20/08/2012

"Une sale rumeur"

Une sale rumeur, de Anne Fine, ed de l'Olivier, 1998

Une histoire de famille, mais une histoire pas comme les autres. À la fois l'histoire d'une désintégration de la famille, d'une (fausse) liberté retrouvée, et de retours de bâtons inévitables. Ou une version plus élaborée et complexe que l'habituel "on récolte ce qu'on a semé". Si les premières pages de ce roman sont un peu monotones (les relations entre les  quatre sœurs sont terriblement conventionnelles), la suite devient vite plus intéressante, par la subtllité des changements entre elles, par ce qui est dit, non dit, ou suggéré. Tout un éventail de sentiments, de frustrations, d'aigreurs en tout genre. La famille comme un nœud de vipères, assurément. S'en échapper n'est pas facile. Le résultat de cette liberté pas forcément enviable laisse le lecteur dubitatif, sans réelle vision positive, mais pas non plus tout à fait négative. À chacun d'estimer la valeur de la lucidité et ses conséquences sur des relations que l'on avait cru à toute épreuve... Mais tout le monde en prend pour son grade, et est renvoyé à ses propres turpitudes et erreurs (de jugements, d'actions). Ce n'est pas un livre inoubliable, mais il fait son bonhomme de chemin dans la tête du lecteur, et c'est déjà beaucoup.

18/08/2012

Hasard

Les événements n'arrivent jamais sans raisons. C'est ce qu'on lit dans les livres. Le hasard n'existe pas. Dans la vie courante, on a de la peine à trouver des raisons à ce qui nous arrive. Quotidiennement. Que l'on subit sans pouvoir ni les prévoir ni les éviter. Se consoler en se disant qu'au moins il y a de l'inattendu dans la vie, de la surprise, et que nous voilà entraînés, par force, sur des voies nouvelles, sans savoir où cela nous mène, sans savoir à l'avance ce que nous allons y faire. Peut-être rien. 

17/08/2012

Saisons

Bien avant qu'une saison s'achève, on attend déjà la suivante. Après les semaines où se sont alternées fraîcheurs et chaleurs, après les longues journées de juin (de juillet aussi dans une moindre mesure), voici que déjà les jours raccourcissent. J'attends l'arrivée de l'automne, les feux de bois, les feuilles mortes, le froid du dehors, les manteaux, les chandails, les dernières récoltes au jardin, la douceur de l'été indien.  

16/08/2012

Le passé

Le passé embaumé, pour éviter tous les questionnements. On ne touche à rien. Pourtant, ça suinte de partout, les histoires anciennes, les chagrins, les questions sans réponses. Mais on n'échappe pas à son passé.