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18/04/2013

Humeur

Cris. Ronflements. Fureurs. Criailleries. Ça chauffe dans le grand (?) monde. Mais ça ne réchauffe pas nos cœurs et nos esprits.

17/04/2013

Archéologie (9)

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Ces trois dignes dames font partie de mon histoire. À gauche, ma grand-tante par alliance, Louise (c'est peut-être son mari, photographe, qui prend la photo), au milieu, ma tante  Marthe, avant son mariage en 1910. À droite, mon arrière grand-mère, morte en 1923. Sur toutes les photographies, mon arrière grand-mère est figée, sans un sourire, très droite. C'était une femme austère, déjà veuve depuis dix ans au moment de cette promenade. Elle dominait la famille, entourée des soins et prévenances de ses quatre enfants. Au moment de l'épidémie de grippe espagnole, tous ont craint pour elle, mais c'est sa belle-fille, ma grand-mère, qui en est morte, en 1918. Ma tante Marthe, soeur de mon père, a été éloignée de sa famille d'origine par sa propre fille. Elles sont parties vivre dans le midi, et personne n'a su comment et où elles étaient mortes. Marthe était une femme douce, dévouée à son mari et à sa fille. Ces trois femmes sont ensemble pour cette promenade, mais elles ne sont pas particulièrement liées. Mon arrière grand-mère n'aimait pas beaucoup sa belle-fille Louise, qui faisait bien sentir à sa parenté campagnarde qu'elle n'était pas du même monde. Elles sont ensemble, néanmoins, peut-être à l'occasion d'un jour de fête, la photo n'en dit rien. La photo a plus de 100 ans, je dois être une des rares descendantes à reconnaître ces 3 femmes...

 

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16/04/2013

Fleurs

Les premières fleurs du cerisier se sont ouvertes juste devant ma fenêtre. Je ne me lasse pas de contempler ce frêle éclat blanc qu'éclaire à peine le soleil levant.

15/04/2013

Vacances romaines...

Les vacances de printemps, autrefois, étaient liées étroitement à la fête de Pâques. C'étaient donc les vacances de Pâques, presque toujours glaciales, où il fallait affronter les giboulées (pluie, vent, neige, grêle). On profitait des brêves accalmies pour des promenades dans les terrains détrempés, et pour des cueillettes de perce-neige tardifs, des coucous, des primevères et quelquefois déjà des violettes. Nos doigts gardaient l'odeur froide de ces fleurs tant attendues après l'hiver. Les cueillettes, rassemblées dans des assiettes creuses, bouquets sans apprêts, posées sur la table, faisaient entrer dans la maison l'éclat glacé de ces vacances de Pâques, qui n'existent plus, sauf dans le souvenir des plus vieux. Il ne reste aux enfants d'aujourd'hui que le lundi de Pâques pour associer chasse aux oeufs et giboulées à la fête de Pâques.

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