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24/11/2013

Entendues, volées, petites phrases

Il faut creuser profond pour trouver les pépites

Casser le pressing et fatiguer l'adversaire

23/11/2013

Citation

"Si chacun consacrait une certaine partie de chaque jour à revenir sur le temps qui a passé et à consigner ses pensées et ses sentiments, à faire le compte de ses gains quotidiens, afin de pouvoir détecter la fausse monnaie qui s'est immiscée dans ses coffres et, pour ainsi dire, à régler ses comptes avec son esprit - non seulement son expérience quotidienne s'en trouverait grandement accrue - puisque ses sentiments et ses idées seraient ainsi définis plus clairement - mais il serait prêt à tourner une nouvelle page, après avoir lu attentivement la précédente, et cesserait de survoler la même page sans parvenir à la distinguer de la nouvelle."

H.D. Thoreau, journal 1841-1843, édition finitude, 2013

Note de jeunesse, cité dans la préface "Écrire au tison" de Th. Gillyboeuf, qui conclut par cette autre note de Thoreau :" Écrivez tant que le feu est en vous. Quand le fermier fait un trou au fer rouge dans un joug, il porte le tison rapidement au feu de bois, car, à chaque minute, le tison devient moins apte à le transpercer. Il faut s'en servir à l'instant, sinon il devient inutile. L'écrivain qui remet à plus tard la transcription de ses pensées se sert d'un tison refroidi. Il n'enflammera pas son public."

22/11/2013

Ciel

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20/11/2013

Les obstacles sur la route

Comment peut-on couler à pic dans la mer de la déréliction alors que, vu de l'extérieur, il ne s'est rien passé. Rien passé du tout. Le petit pois qui gêne le sommeil de la princesse sous ses sept matelas existe, au moins dans notre imaginaire. Mais là ! La cime des arbres n'a pas tremblé, le soleil s'est montré quelques petites heures, non, rien qui explique le phénomène. Faut chercher ailleurs. Du côté des voix impatientes, des mots qui se font cruels sans même que celui qui les prononce s'en rende compte. Mais même ces mots se dérobent. On ne sait plus pourquoi d'un coup tout semble difficile, pourquoi la moindre tâche devient une corvée, pourquoi le contenu de l'assiette devient écoeurant... Quelques mots, mais lesquels ?, et on s'effondre. Le pire, dans ces micro séismes qui ne touchent que soi, est qu'ils sont presque indétectables. Abattement, tristesse, fuite de l'énergie, c'est du ressenti, plus ou moins furtif. Le conflit n'est qu'intérieur, et a sans doute peu de raison d'être. Mais ça mine la vie, au moins pendant un moment. Parce que ça ne dure pas. On peut s'échapper, s'apaiser en marchant dans les rues, en regardant les enfants à la sortie de l'école, en lisant, en écrivant. Apprendre à prendre le temps de s'apaiser, et se faire confiance. Beau programme, plus simple qu'il n'y parait, parce que très gratifiant. Évidemment, cela n'explique ni ne guérit notre faiblesse. Mais reprenant confiance, il se pourrait qu'à la prochaine alerte, on se sente plus fort. Tout est possible.