15/01/2014
Ombres (21)
08:11 Publié dans Photographies | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
13/01/2014
Tout écrire ?
Il faudrait pouvoir tout écrire. Vouloir tout écrire. Chaque instant mérite attention. Ne pas laisser se dissoudre dans le vaste rien tout ce que nous vivons, aimons, avons vécu, avons aimé. Un mot, un geste, une pensée, une odeur, un souvenir, mon rouge-gorge avant-hier, le moteur sonore de la Porsche de mon voisin pour sa sortie rituelle d'un quart d'heure le dimanche après-midi... Il faut tout capter, ce qui affleure la conscience et que l'inattention fait perdre, pour être présent au monde. Et rendre au monde ce qu'il nous donne. Sans compter.
08:33 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
12/01/2014
Rouge-gorge
Dans la vie tout est important. Chaque moment. La lumière. L'obscurité. L'odeur de l'air, un regard, une personne rencontrée par hasard. Ou comme hier un rouge-gorge peu craintif qui m'a enchanté pendant que je travaillais au jardin. Ravissante créature. Il avait à sa disposition un garde-manger de choix, le compost fraîchement remué. Une aubaine ! Pendant que je m'occupe des framboisiers, il ne bronche pas, trop occupé, lui, à se restaurer. Je garde longtemps dans l'oeil le rouge de son plastron, incarnation de la perfection.
08:24 Publié dans Choses vues | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
10/01/2014
Blues
Vaudrait mieux ne pas faire de bilan. Ne pas tirer un trait pour faire un total trop prévisible. Difficile à admettre, mais nous ne sommes le héros de personne. Nos mains tendues battent l'air et ne rencontrent que le vide. C'est universel : chacun vit dans son monde, entouré de barrières invisibles, à l'étroit, mais qu'y faire ? N'attendre de secours que de soi-même et être capable de s'abreuver à la beauté du monde, pour retrouver l'harmonie un moment disloquée. On ne répare rien, mais au moins on trouve la force de vivre avec ses déchirures, ses espoirs déçus, sa faiblesse. Satanée condition humaine !
08:11 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer