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24/11/2014

Vouloir, ne pas vouloir

On veut, et en même temps on ne veut pas. Nous sommes perpétuellement dans des contradictions plus ou moins affirmées. Qui passent quelquefois inaperçues, tant nous sommes peu attentifs à nous-mêmes. Portés par ce qui se dit ou se fait, près ou loin de nous. Bercés par les mensonges, aveuglés, soumis. J'admire (j'envie...) les rebelles. Ceux qui n'acceptent pas, et savent très bien ce qu'ils veulent. Et aussi ce qu'ils ne veulent pas.

22/11/2014

Entendues, volées, petites phrases...

Il n'y a pas de limites à la souffrance humaine, individuelle ou collective.

C'est dans l'extrême que l'on comprend ce qu'est l'être humain.

19/11/2014

Archéologie (10)

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De l'ancien pont sur le torrent, il ne reste que ce pan de maçonnerie, solidement ancré sur la berge, résistant à l'impétuosité des eaux de montagnes. J'imagine que le café de mon arrière grand-père était tout proche de ce pont disparu. Le café a lui aussi disparu, bien sûr et d'ailleurs je n'ai aucune preuve de ce que j'avance. À part cette mention "Pierre C. cabaretier au pont Veyton", portée sur la page de garde de son livre de comptes quotidiens. Donc mon arrière grand-père Pierre C. et son père Melchior C. servaient chopines et gouttes aux gens de passage, laissant des dettes pas toujours honorées. Pour compléter les revenus, Pierre était tisserand de chanvre et j'ai encore une pièce tissée par lui, selon ma mère. Ma grand-mère Rosalie est née là, dans cette maison disparue, au bord du torrent. Ou peut-être un peu plus loin, dans une maison du hameau proche ? Mémoire incertaine, témoins disparus, mais cette mention "cabaretier au pont Veyton", cette pile de pont, fragments d'une histoire vieille d'un siècle et demi. Infimes traces qui me rattachent au XIX° siècle, et dont je suis, sans doute, la dernière mémorialiste, chargée d'incertitudes, mais imaginative.

17/11/2014

Rituel

Rituel apaisant du soir : sortir la poubelle, fermer le portail, les volets, les portes. Regarder de façon hypnotique les flammes dans le poêle, puis préparer le repas, sans hâte. Une chose après l'autre. Mettre le couvert, attendre, parce que rien ne presse. Gestes anodins, importants parce qu'anodins.