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31/12/2014

Petite philosophie de rien...

Banalité des décomptes. On a appris à mesurer le temps qui passe. On a appris à mesurer les événements de l'année écoulée. Ce qui a été grave, ou joyeux. Et que nous reste-t-il de ces jours vécus dans l'intensité des émotions, des chagrins, des remords, quelquefois des plaisirs ? Les médias, aide-mémoire plus ou moins fiables, égrènent faits divers et catastrophes, vie politique et autres méfaits de la vie, et déjà ce qui a été n'est plus et déjà nous sommes dans l'attente, comme si le millésime, concept d'abord pratique, pouvait nous réserver quelques surprises. Mais voilà : tous, nous avons besoin de jalons, repères de rien dans l'immensité du monde, mais bornes visibles pour chacun d'entre nous. Nous élaborons, sans même y penser, un système personnel de mesure du temps, à travers lequel se lit le cours de notre vie, cours impénétrable à autrui. Quand même ! Que serions nous sans ces chronologies intimes ? "À une barque vide ressemble une vie d'homme", dit un proverbe chinois. Le proverbe ment : nos barques sont pleines à ras bord, chargées de nos vies et du temps qui passe.

30/12/2014

Défenseur des bibliothèques

"Sans livres, pas d'esprit critique. La fiction développe l'empathie, cette capacité à voir les choses à travers les yeux des autres et sans elle, nous sommes des monstres. L'imagination est le seul moyen de rendre le monde meilleur."

Neil Gaiman, cité dans Libé du 29 décembre 2014. Cet écrivain anglais milite contre les fermetures de bibliothèques pour raison d'économies...

28/12/2014

Dimanche, encore

Il commence à faire jour si tard... On s'attarde dans la tiédeur du lit, occupés à donner sens à la journée qui s'annonce plutôt grise, pluvieuse même, pas plus lumineuses que les précédentes. Rien à dire, c'est l'hiver, et il faut que l'hiver se passe. Ni mélancolie, ni tristesse. Mais les conditions météorologiques influencent l'humeur. Plus tard, on se prend à espérer le rayon de soleil qui illuminera un instant le paysage, dévoilant des accords colorés d'une finesse inouïe. Pour l'heure, dans la nuit interminable, on pense. L'hiver, on pense, on a le temps pour ça.

24/12/2014

Ripailles ?

Fin d'année pas très optimiste. Le bruit de monde fait grincer des dents. La trêve dite des confiseurs n'existe pas, et rien ne change... Pas même nos envies de ripailles pour tenter d'échapper à la morosité. Les super-marchés débordent tant de nourritures que c'en est indécent. Excès de tout, de gras, de sucré, d'alcool, de faux exotisme, de mauvais produits industriels. J'ai connu dans mon enfance l'austérité des fêtes, marquées par des traditions paisibles. Le vin chaud en guise de réveillon, une dinde aux châtaignes le jour de Noël, et rien d'autre. Mais des bougies dans le sapin, malgré les risques d'incendie, mais des cadeaux faits maison, par économie, et la prière du soir, pour s'endormir paisiblement. Et souvent, la neige. Le silence de la neige en montagne, avant la folie du ski. Les lanternes dans la nuit, et les cloches, présence amicale.