19/09/2014
Apprendre, mais oui
J'aime bien les Lagarde et Michard. Peu à peu, je reconstitue ma collection. Je ne comprends pas les critiques formulées sur ces ouvrages. Ils ont été les bons compagnons de mes années de lycée, en m'ouvrant des horizons de lecture, à l'époque où il n'était pas si facile de découvrir des auteurs. Il y avait peu de livres chez moi, et en tout cas pas des classiques. Je ne me souviens pas qu'il y ait eu une bibliothèque pour les élèves, au lycée. Ces messieurs Lagarde et Michard m'ont livré des noms, des chronologies, des titres, des extraits de textes, ces extraits tant décriés mais qui donnaient envie de lire le texte intégral. Au siècle d'avant Internet, ces histoires de la littérature donnaient un tableau assez fidèle du monde littéraire et de la culture dite classique. Il manque encore à ma collection reconstituée le XX° siècle, et quand je l'aurai en main, je retrouverai quelque chose de mon exaltation adolescente.
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14/08/2014
Citation
"... la réceptivité du regard pour les phénomènes fugaces du quotidien. La pluie sur les carreaux, le bruissement des feuilles, le reflet du soleil sur l'assise d'un mur. L'imbrication, dans l'instant vivant, entre le temps, le lieu et l'esprit".
p. 40, 4 jours en mars, Grøndalh J.C., Gallimard, 2011
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21/07/2014
Bon sens
"On parle de “s’évader” en vacances, ce qui veut dire quitter une prison. On a donc fait de la vie une séquestration et je ne comprends pas que l’on puisse accepter cette anomalie au nom du PNB."
Pierre Rabbi, propos recueilli par la revue Kaizen
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13/07/2014
Citation
"Mais oublier fait partie de lire. Nous lisons pour ranimer le bonheur de retrouver un sage et un ami, le livre ou un sage et un fou (car tel est un vrai livre, un sage et un fou, un sage d'être fou et fou de sagesse) et nous lisons sans le souci de perdre en lisant la joie qui se lève de page en page, car nous avons appris depuis longtemps qu'on ne perd pas un livre tant aimé en le dévorant puisque sitôt lu nous l'oublions, nous lisons et oublions, nous lisons pour oublier, et deux fois oublier, oublier tout sauf le livre tant que nous en sommes les passagers enchantés..."
Hélène Cixous, L'Or, des femmes, p.11
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