08/04/2014
Définition
Ce qu'on appelle couramment "les dents du bonheur" s'appelle en fait un "diastème". Le mot ne figure pas dans mon petit Larousse. La lecture (un roman noir suédois) est utile. Maintenant, je sais ce que c'est qu'un diastème. Non, cela n'a pas changé ma vie... mais tout de même !
08:31 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer
07/04/2014
Jardin
Au réveil, les doigts douloureux d'avoir farfouillé la terre la veille, à extirper pissenlits, chiendents et autres indésirables. Les médailles ont toutes leur revers. Agréable de jardiner dès le matin en profitant du soleil qui commence vraiment à chauffer. Les fraisiers fleurissent, le fenouil bronze pointe ses friselis verts un peu partout, il essaime sans la moindre autorisation. Il faut arracher les jeunes pousses avant que les racines ne deviennent énormes. Tout ça, regarder, nettoyer, observer, planter, c'est le plaisir. Mais même dans le jardin, le mérite pointe son nez. Les mains raidies et le dos douloureux sont -ils le prix à payer pour avoir le plaisir de voir prendre forme (pas forcément celle désirée) un jardin. On n'a rien sans rien.
08:22 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
06/04/2014
Printemps (suite)
Douceur de l'air, un jour, deux jours, puis à nouveau le froid, ou ce qui semble être du froid. On arrête le chauffage, on grelotte à l'intérieur. Dehors, le réchauffement est encore illusoire. Déjà les fleurs du cerisier perdent leurs pétales. Traces légères et blanches sur l'herbe. Traces éphémères. Il faudrait tout voir, tout écrire, pour se souvenir de ce que le printemps a été, quelques jours, à peine si l'on peut dire quelques semaines. Mais on ne prend pas le temps. Les pétales du cerisier tombent, je n'ai pas eu le temps de goûter sa floraison. Rien ne me paraît plus marquer le temps qui passe que le cerisier en fleurs.
08:32 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/04/2014
ça agace
Ce sont souvent les choses les plus anodines qui sont les plus agaçantes. Où sont passées les lunettes, les clés, ou n'importe quel objet, un de ceux que l'on manipule sans cesse et qui brusquement s'échappe, sans que l'on sache comment, animé d'une vie propre, sans que la raison comprenne pourquoi. Brusque hiatus entre le mental (nous) et le matériel (tout le reste ?), inattendu, mais assez fréquent pour semer le trouble. Jusqu'à l'angoisse quelquefois. Je perds la tête, ou quoi ?
08:08 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer