26/07/2013
L'été
Les pluies franches de l'été naissent d'orages insensés, où tout est raffut : le vent dans les arbres, le tonnerre sans repos, le crépitement de l'eau sur les feuilles et les toits. Ciel noir, avec ça et là des ouvertures étroites de bleu, brèves clartés surprenantes. La terre s'ouvre avec bonheur à cette eau presque inespérée après des semaines chaudes et très sèches.
22:07 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
25/07/2013
Petite philosophie de rien...
Quoi de plus triste qu'un jardinier pleurant parce qu'il n'a pas la main verte ? Pendant ce temps, les pigeons obsessionnels s'agitent dans le saule, et le loriot chante, invisible.
09:17 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/07/2013
L'été
Pesanteur des mois d'été. Vie ralentie par les départs en vacances, les magasins fermés, un temps sans projets, où l'on attend des choses qui ne viennent pas. Vie ralentie par la chaleur (on avait oublié ce que pouvait être la chaleur...), où l'on attend la fraîcheur du soir. C'est un temps pour lire Alexandre Dumas. Le vieux monsieur qui nous louait autrefois un cabanon au bord de l'océan (sans toilettes, vraiment une autre époque), nous ouvrait généreusement sa petite bibliothèque. J'ai lu Alexandre Dumas pendant les heures interminables des siestes imposées par Rachel, la dame chargée de nous surveiller mes neveux et moi, pendant 3 ou 4 semaines. Dumas est le meilleur de mes souvenirs de vacances (avec les baignades dans l'océan agité, malgré le drapeau orange, les petites crevettes grises et les sucettes chaudes le soir sur la plage). J'étais une adolescente balourde et sans charmes, mais grâce à Dumas, j'ai découvert ce qu'était le bonheur de la lecture, et c'était formidable.
07:57 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/07/2013
Rengaine
Tenter de remettre de l'ordre dans le chaos relève de la mission impossible. Trier. Ranger. Éliminer. Choisir. Rejeter (dans les poubelles de l'histoire...). Dépoussiérer. Hacher menu des pans de vie pour faire place à ce qui va arriver. La difficulté de la tache amène une question : comment en est-on arrivé là ? Si vite ! Reprendre la litanie : trier, ranger etc. Pas d'autres solutions pour survivre à ce qu'il faut bien appeler le chaos de notre environnement, mais qui est l'exact reflet de notre chaos intérieur.
07:12 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer