07/10/2013
Vieilles lectures
Les "mauvaises lectures" de l'adolescence ont du bon, elles donnent le goût de la lecture. Ayant enfourné des dizaines (des centaines ?) de romans assez nuls (très nuls même), je ne m'en tire pas si mal. Mais rien ne pourrait me faire relire ces fadaises aux couvertures romanesques (certaines dessinées par des crayonneurs de renom). Peu à peu, l'esprit se forge une ligne de raison, abandonnant les scories de l'édition. Pourtant, nul n'est parfait et je n'en suis pas à une contradiction près ! Je relis tous les quatre ou cinq ans une histoire qui m'a passionnée à treize ans. Que c'était beau ! Beau et faux, bien sûr. Comme j'ai un peu honte de ma lointaine admiration juvénile, je ne donnerai ni le nom de l'auteur ni le titre de ce livre. Mais cette relecture périodique a une petite utilité : grâce à elle, je sais d'où je viens, même si je ne sais toujours pas où je vais.
07:55 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
05/10/2013
Les agités
"Passer en force". Certains ne fonctionnent que comme ça, en force. Ils vivent dans une agitation permanente. Sourds à toute injonction de calme ou de repos. Ils n'aiment que ce qui résiste, que ce qui fait mal. Pour exister, il leur faut un monde dur, sournois, agressif. Ils sont servis !
07:49 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
03/10/2013
Fatigue
Dieu ! Que les chemins sont cahoteux et difficiles pour les pattes vieillissantes de la tortue ! Elle rechigne à avancer, la tortue. Mais tout bien réfléchi, c'est le lot commun que d'avancer péniblement. En attendant que l'on rabote son chemin, vœu pieux, la tortue se repose, et même s'endort.
07:44 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/10/2013
Cliché
Les premières brumes de l'automne, au-dessus de la rivière et des prés. Les bruits me parviennent de loin, assourdis par cette grisaille éphémère. Allons ! L'air même chargé d'humidité ne peut absorber les bruits. C'est une impression, c'est tout. Nous sommes en octobre, jours plus courts, soins du jardin, malgré la fraîcheur qui engourdit les doigts, pas encore tout à fait le froid.
07:38 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer