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04/08/2013

Les vieux

On dit quelquefois "un beau vieillard"... mais on ne dit pas une belle vieillarde. Les hommes et les femmes ne vieillissent-ils pas pareil ? La lecture de "L'avancée en âge, un art de vivre"  ouvrage collectif publié sous la direction de Catherine Bergeret-Amselek, m'a un peu réconcilié avec l'idée du bien vieillir. Dans ce livre, les contributeurs n'ont pas peur de dire "les vieux" (et pas troisième âge ou autre dénomination qui cherchent à masquer l'horreur de l'affaire). À les lire, on comprend que vieillir est une chance, et que même vieillir diminué est encore une affaire de vie, au sens plein et entier. Au moment où tous nos officiels et médias ne cessent de dire que la société vieillit et que tous ses vieux sont une charge insupportable pour les finances publiques, (et pour l'image de la société elle-même), les auteurs tiennent des propos revigorants, redonnant à la vieilliesse le sens qu'elle n'aurait jamais dû perdre. "La vieillesse est notre avenir, ne le boudons pas !". Ce n'est pas un ouvrage douceâtre, préchi-précha, où les bonnes intentions masqueraient la réalité quelquefois dure du vieillir, avec le déclin des forces, la maladie, et notre mauvais ami Alzheimer. Rien n'est éludé, mais il y a le contrepoint (contrepoids ?) de la liberté nouvelle acquise à la retraite, sans "âgisme" ni "jeunisme". Préférer l'autonomie à la dépendance, la bientraitance à la maltraitance. Ouvrir des pistes pour que les EHPAD et autres maisons de retraite soient ce qu'ils doivent être, un havre pour les personnes qui ne peuvent (veulent) plus vivre seules. Non, les vieux ne sont pas un fardeau, les contributeurs de ce livre le prouvent.

Le livre est publié aux éditions Erès, et fait suite à "la cause des aînés" aux éditions Desclée de Brouwer.

03/08/2013

Mur murmurant

VT P1000288.JPG

02/08/2013

Entendues, volées, petites phrases

La mer a beaucoup de marées en réserve

Une personne sans défaut manque de vitalité

31/07/2013

Médicaments

Une vieille dame, religieuse cloîtrée de son état, pas bien portante de la tête, reçut du psychiatre qui la suivait une prescription qui ne lui inspira pas confiance. Elle décida de  tester le traitement sur une créature peu susceptible de la tromper, le coq de la basse-cour, ni plus ni moins. Au bout de quelques jours d'absorption d'une patée enrichie, ce patient d'un nouveau genre se portait merveilleusement bien, fringant et portant plus fièrement que jamais une crête devenue bleue (l'histoire ne dit pas ce que les poules eurent à souffrir). La vieille dame, rassurée, pris le traitement à son tour. La crête du coq redevint rouge. Mais le psychiatre ne fut pas informé de ce curieux test. Les médecins ne comprennent pas tout.

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