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28/06/2013

Agacement

Agacement langagier : "nous sommes sur 3 minutes", pour dire : l'action doit durer 3 minutes. "Sur" utilisé à tort et à travers. "Sur", qui désigne le dessus, pour dire le dedans... Mot passe-partout, fatigant. Mais la langue change. Si "sur" semble plus efficace, pourquoi pas ! Un jour, mes oreilles cesseront de grincer leur mécontentement. Pour ça comme pour le reste ?

27/06/2013

Une histoire de merle...

Un gros merle, à quelques mètres de moi, tourmente une des rares cerises de mon vieux cerisier. Les merles ne mangent les cerises que sur l'arbre, et dédaignent celles qu'ils ont fait tomber dans l'herbe. Goujats !

26/06/2013

Aujourd'hui

Inutile de rêver, demain ne sera pas meilleur... Alors autant s'y coller aujourd'hui, sans attendre. Mettre ses blanches mains dans le cambouis, et patouiller tant qu'on peut le faire. Aujourd'hui je vais patouiller la terre de mon jardin souffreteux de froid, et demain la terre de l'atelier, dans la chaleur du four pas encore refroidi. Entre les deux, j'aurai cuisiné quelques petites choses, photographié des ciels ou des ombres. J'aurai eu l'impression d'accomplir de grandes choses, alors qu'en réalité tout cela ne vaut pas un cent de clous. Sauf que le faisant, j'éprouve une incroyable satisfaction, qui n'est pas celle du devoir accompli, mais celle d'avoir choisi de faire ce qui me procure ce sentiment de bonheur, et pas d'autres choses pourtant plus utiles et plus nécessaires. C'est toujours une question de choix.

25/06/2013

Faire

Il n'y a qu'une seule façon de sortir de l'engourdissement et de l'aquabonisme, maladies de la vie, produire. Réaliser. Produire même les choses les plus prosaïques, un gâteau, un dessin, un bouquet de fleurs des champs; lire, surtout, qui est aussi produire, car nous ne sommes pas les mêmes avant et après une lecture. Aller rechercher au plus profond de soi, pour donner du sens à nos actes, loin des automatismes. Car il y a différentes façons de faire. Par obligation (il faut bien assurer les soins de base à la personne), par volonté (c'est un peu "marche ou crève"). Pour créer de l'harmonie dans un environnement qui en manque tant. Pour créer ce qui n'existait pas encore, et que les doigts et la tête s'unissent pour l'inventer. C'est une façon d'aller de l'avant, alors que tout tire en arrière. L'âge, les douleurs, les chagrins, les déceptions en tout genre, tout cela que l'on ne peut pas changer. Agir par détournement, en somme. Certains diraient : changer de focale. Ou faire la mise au point de notre image intérieure sur autre chose. Suffit de trouver cette autre chose, qui nous fuit dès qu'on l'approche...