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30/06/2012

Le jardin...

Le jardin devient un fouillis vert, bonnes et mauvaises herbes emmêlées. Les pluies abondantes suivies de grandes chaleurs ont encouragé la végétation. Quelle prolifération ! Mes mains ne suffisent plus à la tâche ingrate de séparer bon grain et ivraie. Je dois faire confiance à cette nature revivifiée. Un orvet doré, très beau, image parfaite, a trouvé refuge sous un plastique destiné à piéger escargots et limaces. Je le transporte délicatement vers une proche prairie, lui souhaitant bon vent, malgré la faucheuse à venir.

29/06/2012

Ranger, déranger

Je prends. Je pose. Je déplace. Je dérange. Je range. Je perds. Je retrouve. J'oublie ce que j'ai perdu. L'enfant sur la photo sourit aux anges. Les anges ont perdu leurs ailes, mais ne s'en soucient pas. Ils ne s'occupent pas non plus de mon remuage domestique permanent. Chaque geste pèse son poids de bois sec. Ou même de bois mouillé certains jours, et ce n'est pas peu dire. Chaque jour reprendre ce que l'agitation de la veille a laissé en plan. Les nécessités de la vie aussi imposent de faire, défaire, sans fin. Le désordre fleurit sous mes gestes, mes efforts d'ordonnancement sont vains. Pourtant les choses se font et la vie continue, reposant sur ce fragile agglomérat de gestes et d'objets, parfois utiles, souvent inutiles. D'où vient cette obstination qui nous pousse à ces tris perpétuels ?

28/06/2012

Matin frais

L'air du matin chargé de l'humidité de la nuit poisse un peu la peau. Les pieds trempés par la rosée, immanquablement. Fraîcheur bienvenue, après la chaleur de la veille. Bruits lointains, un train sans doute. Et toujours le roucoulement plus proche des pigeons, incessant. Dès le lever du soleil, l'atmosphère va changer, les sons perdront de leur acuité, et même le promeneur distrait verra le monde différemment. Et au plus plein du jour, chaleur et lumière à nouveau, écrasantes.

25/06/2012

3 geais

Abritée derrière l'écran de la fenêtre, j'observe les geais qui bizarrement ce matin ont investi le jardin. L'un deux promène une calotte ébouriffée, comme s'il était en colère. Je les vois picorer les troncs, ils passent du vieux cerisier au saule, puis au lilas, et retour... Je ne bouge pas derrière ma vitre. Ils ne font pas entendre le criaillement habituel des geais en forêt. Ce sont des geais civilisés, qui semblent avoir accepté la proximité des humains. Pourtant, le moindre de mes mouvements les fera fuir.