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29/10/2015

Sartre et ma mère...

Dans les lointaines années 40 ou 50, au siècle passé, Sartre et ma mère ont eu un point commun, le "médicament qui donne du courage", comme disait une employée de ma mère, toutes les deux écrasées de soucis et de travail. La corydrane donnait du courage et soutenait les grandes entreprises. Sartre écrivait son monumental Flaubert, ma mère et Mme T. assurait la bonne marche d'une maison pleine et de monde (et l'entreprise de mon père, assez insensée...). Travail intellectuel pour l'un, tâches ménagères pour les autres, mais une seule solution pour surmonter les difficultés. Ma mère aurait été bien étonnée si on lui avait dit qu'elle se dopait. Elle et sa compagne de labeur n'avait besoin que de courage, et souvent celui-ci leur manquait... Le tube de corydrane n'était jamais loin.

09:08 Publié dans Avant | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

27/10/2015

Entendues, volées, petites phrases...

Je vais de poteaux en piliers

Avant, j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants

26/10/2015

Anecdote un peu navrante

Dans une gare du sud, je pose ma pièce de 50 centimes sur le comptoir, devant la gardienne des toilettes. Tss tss... maintenant, c'est 70 centimes. Nous avons été repris par une société hollandaise. Mais vous pouvez acheter une carte de fidélité : 12 entrées, 7 €,  30 entrées, 15 €. Le prix du pipi, tout de même...!

24/10/2015

Dans le train

La dame du train, absorbée dans ses petits transferts de bagages, ne répond pas à mon salut (timide). Elle organise sa tablette, ses lunettes, commence à faire glisser son doigt sur l'écran, de droite à gauche. Toujours pas un regard. Elle quitte sa place, et revient un peu plus tard avec une petite fiole qui contient, je suppose, du vin blanc (ce dont j'ai confirmation une minute plus tard, par la couleur et l'odeur) et une boîte de carton fermée hermétiquement,contenant de fausses chips. Ce sera son déjeuner. L'odeur me gêne. Je finis mon petit sandwich anodin. Puis la dame pose sur ses yeux un masque et s'endort. Elle ronfflote doucement, se réveille un peu, s'étire, bougonne, se rendort. Dans le train, on entre dans l'intimité des gens (et eux dans la mienne...). Quand le train freine, sur le point de s'arrêter, elle me demande, avec un charmant accent anglais, "quelle est cette station ? " Tiens, j'existe ! Mais pour quelques secondes seulement.