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26/05/2014

Les fleurs et nous, encore

Les fleurs sont vivantes. Fragiles. Ne durent que peu de temps. Comme nous... Mais beaucoup plus belles que nous ! Je regrette mon incompétence totale en matière de sciences naturelles. La botanique est un domaine qui m'est hélas totalement étranger. J'ignore tout de l'entomologie, et d'ailleurs je n'aime pas les insectes. Alors, les fleurs ? J'ai pour elles une admiration naïve. Je mélange les noms, qu'ils soient communs ou savants. Je ne comprends pas pourquoi certaines prospèrent et pourquoi d'autres disparaissent. Je ne comprends pas pourquoi certains semis refusent de lever. Que la vie du jardinier (de la jardinière) est compliquée !

25/05/2014

Les fleurs et nous

Je m'interroge sur notre intérêt pour les fleurs. Leur beauté est éphémère. Il faut des semaines de travail avant d'assister à leur floraison. Les jardiniers adroits savent organiser couleurs et périodes de maturité pour que le spectacle soit constant pendant la saison dite "belle". Aucun ne laisse la nature s'en charger. Le jardin sauvage ne pourrait être un modèle et d'ailleurs il n'existe pas. Mais tant d'efforts pour imiter ce que la nature offre spontanément et la surpasser ! Il faut croire que nous avons un grand besoin de la beauté éphémère des fleurs. Cependant, quoi de plus triste que les rosiers fanés ?

22/05/2014

Orage

Terrible orage dans la nuit. Pluie intense. Crépitements sur le toit, sur le ciment du balcon. Immobile sous la couette, j'écoute tous ces bruits de fin du monde. Petite peur stupide. Ce n'est pas la fin du monde. Juste un rappel, ou un signal, qu'il faut savoir comprendre. Nous ne sommes maîtres de rien. La nature, même si on ne sait pas trop ce que recouvre le mot nature, est plus forte que nous. On se construit des refuges, les plus douillets possibles, dans l'espoir d'échapper aux désastres dont on sait qu'ils sont toujours à venir. Lorsque l'orage s'apaise, on se rendort dans le silence à nouveau audible, apaisé, au moins pour un temps.

20/05/2014

La vie comme elle va

C'est un paysage de rien. De grands arbres tourmentés, une rivière molasse, des prairies inondées 3 fois par an, et dans la rue des petites maisons aux noms démodés (les Roseaux, les Troënes, Mon repos). De vieilles personnes habitent là. Elles trottinent pour faire leurs courses, les cabas à peine remplis mais déjà trop lourds au bout du bras. Ce que c'est que de vieillir... Un jardin vient d'être abandonné. Le jardinier est-il malade ? Plus loin, les travaux ont repris très discrètement dans une construction dont il se dit qu'elle n'est pas très légale. Les propriétaires arrogants laissent leur chien en liberté, il a mordu une dame en vélo, mais ils ont dit (les maîtres...) que ce n'était pas vrai, ou que ce n'était rien, je ne sais pas exactement. Le monsieur de la maison Palissy vit seul maintenant que sa femme est hospitalisée, définitivement. Les jours de marché, il va acheter des filets de poisson (lieux, soles, perches du nil), rien d'autre. Rentre chez lui son petit sac de plastique bleu à la main, en saluant de la tête les rares passants. C'est un paysage de rien, et des gens de rien. Enfin, comme partout.