Hommage

C'était un homme venu du centre de l'Europe, après la seconde guerre mondiale. Un homme issu d'une double culture, juive et catholique. Un homme qui avait fait en son temps communion solennelle et bar-mitsva. Un homme cultivé, multilingue... À sa mort, sa famille lui a rendu hommage avec les prières des trois grandes religions : le kaddish, pour lui et pour son père disparu des les camps nazis et pour lequel il n'y eu pas la moindre prière, le De profondis, en mémoire des catholiques de sa famille, et la prière des morts psalmodiée par son gendre musulman. Cela s'est passé quelques semaines après les attentats que l'on sait. Pendant un moment, l'oecuménisme et l'amitié entre les peuples ne furent pas de vains mots. 

Entendues, volées, petites phrases...

Le tigre ne devient pas végétarien...

Un léopard meurt avec ses taches...

Histoire de prélats

Les femmes ont-elles une âme ? La question aurait été débattue lors des premiers conciles chrétiens (Mâcon, Mayence...) sans toutefois que cela apparaisse dans les minutes des rencontres. Les prélats auraient décidé que oui, mais à une voix de majorité. La rumeur court, invérifiable. N'empêche ! Il y avait doute. L'Église prenait déjà du retard, dès les premiers siècles de son existence. Retard qu'elle n'a jamais rattrapé.

OVNI

Cette jeune femme a été un OVNI : un être venu d'ailleurs. Indésirée, de l'aveu (involontaire) de son père. Ses dons éteints dès qu'apparus, par la maladie et la folie médicamenteuse de son époque. Je m'aperçois que je pense très souvent à elle, à peu près tous les jours, chagrin et admiration se mêlant dans mes tendres réflexions. Et cette banalité, la vie n'apparaît que pour disparaître. Au moins laisser des traces, si ténues soient-elles, pour que tout ne s'efface pas sur l'ardoise que nos mains peinent à tenir.